Le mot "impôts", souvent source de sentiments partagés, trouve ses racines dans le terme latin "impositum", signifiant "ce qui est imposé". L'histoire des impôts, remontant à l'antiquité, révèle que différentes formes de taxation étaient déjà utilisées pour financer les besoins publics essentiels tels que les infrastructures et les armées.
Le mot « impôts » évoque souvent des sentiments mitigés, mais son origine est tout aussi fascinante que les systèmes fiscaux qu’il désigne. Ce terme vient du latin « impositum », qui signifie « ce qui est imposé ». Historiquement, l’idée d’imposer des taxes remonte à l’antiquité, où diverses formes de prélèvements étaient déjà utilisées pour financer les besoins publics, comme les infrastructures et les armées.
On va parler gros sous, amis des mots. Parce que, la chose vous aura peut-être échappé, mais c’est à partir de jeudi 11 avril, dans quatre jours très exactement, que vous pouvez remplir et envoyer votre déclaration de revenus.
L’origine du mot ‘Impôts’
Le mot ‘Impôts’ a une origine étonnante qui remonte à l’époque médiévale. Il vient du latin ‘imponere’ qui signifie ‘mettre sur’. A l’origine, ‘Impôts’ désignait quelque chose qui était imposé ou dicté, une obligation qu’on vous force à accomplir.
L’accent circonflexe sur le ‘O’ dans ‘Impôts’ est une trace de la première version du mot qui s’écrivait ‘impoSt’. Comme pour le mot ‘goût’, lorsqu’on a retiré le ‘S’, l’accent a été ajouté en remplacement.
L’impôt sur le revenu : une expression ancienne
L’expression ‘impôt sur le revenu’ est utilisée depuis longtemps. A l’origine, le terme ‘revenu’ était un participe passé qui signifie ‘ce qui revient’. Il était utilisé pour désigner ce qu’on pouvait retirer annuellement d’un domaine.
Au XIVe siècle, ‘revenu’ est devenu un nom commun, un substantif, pour désigner le produit annuel d’un domaine. L’expression ‘impôt sur le revenu’ est apparue un peu avant la Révolution, mais elle était accompagnée d’un complément : ‘impôt sur le revenu des propriétaires de terre’.
Au fil du temps, le sens du mot ‘revenu’ s’est élargi et aujourd’hui, on peut être soumis à l’impôt sur le revenu même si on n’est pas propriétaire.
Le vocabulaire financier : l’argent
En parlant de vocabulaire financier, il est intéressant de noter que le mot ‘argent’ en français est utilisé pour désigner nos pièces et nos billets, ainsi que la richesse en général.
A l’origine, ‘argent’ se réfère à un métal blanc précieux, celui que l’on retrouve dans les bijoux. Dans le passé, on a qualifié les pièces de monnaie de ‘monnaie d’argent’, même si elles étaient en cuivre ou en or. Finalement, tous les types de pièces, y compris les billets en papier, ont été appelés ‘argent’.
L’argent est l’une des principales préoccupations de l’humanité. Cela se reflète dans le nombre de synonymes que nous avons pour ce mot : espèces, picaillons, oseille, sous, flouze, thune, radis, pognon, artiche, galette, fric, fraîche, pépètes, patates, blé, picaillons, biftons, pèze, talbins, maille… La liste est longue !
L’origine du mot ‘Impôts’ révèle le caractère contraignant et obligatoire de cette contribution financière. Le terme ‘revenu’ a également évolué au fil du temps, devenant une notion plus large qui ne se limite plus à la propriété.
Quant à l’argent, il reste l’un des sujets les plus discutés et préoccupants de notre société, comme en témoigne le nombre de synonymes que nous utilisons pour le décrire.
Camille Gretzel est une plume aguerrie, collaborant activement à la rédaction d'articles de blog sur divers sites. Sa passion pour le pouvoir des mots et leur évolution à travers les siècles transcende son travail quotidien, la poussant à explorer sans cesse les recoins les plus profonds de la langue française.
La passion de Camille pour les mots est profonde et multidimensionnelle. Elle ne se contente pas de les aligner avec habileté ; elle s'immerge dans leur histoire, leur évolution et leur puissance intrinsèque. Cette fascination pour la linguistique et la philologie l'a amenée à explorer les origines et les transformations de la langue française à travers les siècles, enrichissant ainsi son écriture d'une profondeur et d'une perspective uniques.
La passion de Camille pour les mots est profonde et multidimensionnelle. Elle ne se contente pas de les aligner avec habileté ; elle s'immerge dans leur histoire, leur évolution et leur puissance intrinsèque. Cette fascination pour la linguistique et la philologie l'a amenée à explorer les origines et les transformations de la langue française à travers les siècles, enrichissant ainsi son écriture d'une profondeur et d'une perspective uniques.
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